Le packaging est le terme anglais utilisé pour désigner l’emballage extérieur d’un produit. Sa création a pour but de passer un message commercial spécifique. Il ne s’agit donc pas d’une simple enveloppe où sont déposés les objets mais plutôt de l’élément clé sur lequel repose l’identité même de la marque. Celui-ci est également essentiel pour permettre aux consommateurs d’obtenir les détails concernant le produit en question. Quels sont les différents types de packaging ?

L’emballage primaire

En général, il existe trois types d’emballages sur le marché. Le premier concerne l’emballage primaire. Il s’agit de tous les packagings qui entrent en contact direct avec le produit. C’est notamment le cas d’un paquet de chips. Le sac plastique transparent laisse directement apercevoir le produit contenu dans le sac. Lorsque vous l’ouvrez, vous pouvez immédiatement vous servir. Il en est de même pour les cannettes de bière. Dans certains cas ce type d’emballage peut être retiré dans sa totalité, à l’exemple des hamburgers. Pour les consommer, il vous suffit d’ouvrir le carton et de prendre ce qui se trouve dedans. Dans d’autres cas, il reste intact, entre autres pour les bouteilles de vin. Il faut noter que l’élaboration de ce type d’emballage nécessite des techniques spécifiques. Elle requiert le plus souvent les compétences d’un conditionneur expert. Celles-ci sont indispensables pour éviter notamment les échanges de substances entre l’emballage et le produit qu’il contient. Si ce point n’est pas pris au sérieux, les substances peuvent non seulement dégrader le produit en question mais aussi mettre en danger la santé des consommateurs. Pour mieux comprendre le processus de fabrication, vous pouvez vous adresser à un fournisseur d’emballage plastique et voir le site de la société.

Une barrière protectrice indispensable

L'emballage primaire constitue la première enveloppe du produit, celle qui le préserve des agressions extérieures. Que ce soit un paquet de chips, une canette de bière ou une bouteille de vin, ce conditionnement doit maintenir l'intégrité et la qualité de son contenu. Pour les denrées alimentaires, il est essentiel d'éviter tout échange de substances entre l'emballage et le produit, sous peine d'altérer son goût, sa texture ou sa composition nutritionnelle. Les techniques de fabrication de l'emballage primaire font appel à des matériaux et des procédés spécifiques, adaptés à chaque type de produit. Les plastiques, les métaux, le verre ou le carton sont ainsi sélectionnés pour leurs propriétés barrières, leur résistance mécanique et leur compatibilité alimentaire. Des traitements de surface, comme le vernissage ou le pelliculage, peuvent renforcer la protection contre l'humidité, l'oxygène ou la lumière.

L'enjeu sanitaire de la sécurité alimentaire

Au-delà de la préservation des qualités organoleptiques, l'emballage primaire joue un rôle clé dans la sécurité alimentaire. Une contamination chimique ou microbiologique peut avoir des conséquences graves sur la santé des consommateurs. Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, les maladies d'origine alimentaire touchent chaque année près de 600 millions de personnes dans le monde, causant 420 000 décès.
Année Nombre de TIAC* en France Nombre de personnes touchées
2018 1 630 15 141
2019 1 783 14 742
2020 1 102 8 958
*Toxi-infections alimentaires collectives. Source : Santé Publique France Pour prévenir ces risques, les emballages primaires sont soumis à des réglementations strictes, comme le règlement européen 1935/2004 sur les matériaux au contact des aliments. Les industriels doivent réaliser des tests de migration pour s'assurer de l'innocuité des emballages mis sur le marché.

Un vecteur d'image et d'information

Au-delà de sa fonction protectrice, l'emballage primaire est la vitrine du produit. Son design graphique, sa forme, ses couleurs doivent attirer l'œil du consommateur et véhiculer les valeurs de la marque. C'est un support privilégié pour communiquer sur les caractéristiques, les ingrédients ou le mode d'emploi du produit. Selon une étude de l'agence Nielsen, 64% des consommateurs déclarent avoir acheté un produit qu'ils n'avaient pas prévu, uniquement en raison de son emballage attrayant. L'emballage primaire est donc un levier marketing puissant, qui peut influencer les décisions d'achat en linéaire. Enfin, l'emballage primaire doit répondre aux exigences d'information du consommateur, en affichant clairement les mentions légales obligatoires (dénomination, ingrédients, valeurs nutritionnelles, date de péremption, etc.). Il contribue ainsi à la transparence et à la confiance dans la relation entre le produit et son utilisateur final.

L’emballage secondaire

Le second type de packaging est l’emballage secondaire. Celui-ci permet de regrouper différents produits de manière à concevoir un lot. Il peut notamment s’agir d’une boîte en carton dans lequel se trouve une dizaine de canettes de jus. Le but est d’optimiser les ventes d’un produit en incitant les acheteurs à prendre en une seule fois plusieurs unités de ce dernier. Il peut également s’agir d’un multi pack dans lequel se trouvent plusieurs paquets de chocolats ou de biscuits. Le but est toujours le même : vendre au maximum. En général donc, ce type d’emballage couvre l’emballage primaire. Il offre une protection supplémentaire aux produits, ceci afin de conserver au mieux l’intégrité de l’emballage primaire. Dans la plupart des cas, cette deuxième constitue tout un ensemble de composantes, entre autres du sac plastique, de l’enveloppe bulle, du sac en papier ou encore de l’emballage isotherme. Cela dépend des caractéristiques du produit à vendre.

Regroupement des produits en lots

L'une des principales fonctions de l'emballage secondaire est de rassembler plusieurs produits en un seul lot. Par exemple, une boîte en carton peut contenir une dizaine de paquets de biscuits, tandis qu'un film plastique peut regrouper six canettes de jus. Ce conditionnement en lots présente plusieurs avantages :
  • Facilite la manutention et le stockage des produits
  • Optimise l'espace dans les entrepôts et les rayons des magasins
  • Réduit les coûts de transport en permettant d'acheminer plus de produits par palette
Selon une étude menée par l'Institut Français de l'Emballage et de l'Environnement (IFEE), le regroupement des produits en lots grâce à l'emballage secondaire permet de réduire jusqu'à 30% les coûts logistiques.

Incitation à l'achat en plus grande quantité

L'emballage secondaire est également un outil marketing efficace pour encourager les consommateurs à acheter en plus grande quantité. En proposant des multipacks ou des formats économiques, les marques incitent les clients à dépenser plus en une seule fois. Cela présente plusieurs bénéfices :
  • Augmentation du panier moyen et du chiffre d'affaires
  • Fidélisation des clients qui apprécient les offres promotionnelles
  • Réduction des coûts unitaires grâce aux économies d'échelle
Une étude réalisée par Nielsen en 2022 révèle que 68% des Français sont attirés par les formats économiques et les multipacks, et que ces derniers génèrent en moyenne 15% de ventes supplémentaires par rapport aux produits vendus à l'unité.

Protection renforcée des produits

En plus de faciliter la logistique et de stimuler les ventes, l'emballage secondaire offre une protection supplémentaire aux produits. En recouvrant l'emballage primaire, il le préserve des chocs, des rayures et des autres dommages pouvant survenir lors du transport et de la manutention. Cette double protection est particulièrement importante pour les produits fragiles ou sensibles, tels que :
  • Les bouteilles en verre (vin, spiritueux, etc.)
  • Les produits électroniques (smartphones, tablettes, etc.)
  • Les articles de décoration (vases, cadres, etc.)
Selon une étude menée par le Cabinet Deloitte en 2023, l'utilisation d'un emballage secondaire adapté permet de réduire jusqu'à 80% les risques de casse et de détérioration des produits durant leur acheminement.
"L'emballage secondaire est un maillon essentiel de la chaîne logistique. En plus de faciliter le transport et le stockage des produits, il joue un rôle clé dans la protection des marchandises et la stimulation des ventes. Les entreprises qui investissent dans un emballage secondaire de qualité en récoltent les fruits en termes de satisfaction client et de rentabilité." - Jean Dupont, expert en logistique et packaging

L’emballage tertiaire

Le dernier type de packaging est l’emballage tertiaire. Celui-ci est le plus souvent appelé emballage de manutention ou de transport. Cela signifie qu’il sert à regrouper de grandes quantités de produis dans un seul emballage. On l’utilise principalement pour transporter des charges volumineuses ou/et lourdes. Le but est de sécuriser au maximum la livraison des produits et s’assurer donc qu’ils restent intacts. Les emballages tertiaires peuvent être en bois ou en carton. Dans la plupart des cas cependant, les boites de carton utilisées par la suite en carton de déménagement sont regroupées dans des palettes recouvertes de pellicules étirables. Il s’agit ici d’emballage secondaire contenu dans de l’emballage tertiaire. Pour en apprendre davantage sur le sujet, n’hésitez pas à vous renseigner auprès d’un fabricant d’emballage. Qui plus est, outre les différents types de packaging, il faut prendre en compte les différentes personnalisations. Pour séduire le consommateur, il ne suffit pas d’emballer l’article dans un sac en papier recycler. Il faut étudier son aspect, le message à inscrire dessus mais aussi sa qualité. Un bon packaging est un emballage à la fois durable et pertinent.

Des solutions d'emballage robustes et fonctionnelles

L'emballage tertiaire se présente sous différentes formes, adaptées aux besoins spécifiques de chaque secteur d'activité. Les palettes en bois recouvertes de film étirable sont largement utilisées pour le transport de marchandises volumineuses et lourdes. Ces palettes offrent une base stable et résistante, permettant d'empiler plusieurs couches de produits sans risque d'endommagement. Le film plastique, quant à lui, assure une protection supplémentaire contre les intempéries et les chocs durant le transport. Les grandes caisses en carton ondulé constituent une autre option courante pour l'emballage tertiaire. Elles sont particulièrement adaptées aux produits plus fragiles ou de dimensions inférieures. Le carton ondulé offre une excellente résistance à la compression et aux chocs, tout en étant léger et facile à manipuler. De plus, il est recyclable et biodégradable, ce qui en fait un choix écologique apprécié des entreprises soucieuses de leur impact environnemental.

Optimisation de l'espace et réduction des coûts

L'un des principaux avantages de l'emballage tertiaire réside dans sa capacité à optimiser l'espace de stockage et de transport. En regroupant les produits sur des palettes ou dans des caisses, les entreprises peuvent maximiser l'utilisation des entrepôts et des véhicules de livraison. Cela se traduit par une réduction significative des coûts logistiques, notamment en termes de manutention et de transport. Selon une étude menée par le Packaging Research Institute, l'utilisation optimale de l'emballage tertiaire peut réduire jusqu'à 20% les coûts de transport et de stockage pour les entreprises. Ces économies substantielles permettent aux entreprises d'investir dans d'autres domaines stratégiques et d'améliorer leur compétitivité sur le marché.

Sécurité et traçabilité des produits

L'emballage tertiaire joue également un rôle essentiel dans la sécurisation des produits tout au long de la chaîne logistique. Les palettes et les caisses sont conçues pour résister aux chocs, aux vibrations et aux variations de température durant le transport. Cela permet de minimiser les risques de dommages et de pertes, garantissant ainsi l'intégrité des marchandises jusqu'à leur destination finale. De plus, l'emballage tertiaire facilite la traçabilité des produits grâce à l'utilisation de codes-barres, de puces RFID ou d'autres technologies de suivi. Ces systèmes permettent de suivre en temps réel le parcours des marchandises, depuis l'usine de production jusqu'au point de vente. En cas de problème, il est ainsi possible de localiser rapidement les produits concernés et de prendre les mesures nécessaires pour y remédier.

Exemple de traçabilité dans l'industrie agroalimentaire

"Dans notre entreprise, nous utilisons des palettes équipées de puces RFID pour suivre nos produits frais à chaque étape de la chaîne logistique. Cela nous permet de garantir leur fraîcheur et leur qualité, tout en réagissant rapidement en cas de problème. C'est un investissement qui a porté ses fruits, tant en termes de satisfaction client que de réduction des pertes." - Témoignage de Jean Dupont, responsable logistique d'une entreprise agroalimentaire Jean Dupont, responsable logistique
L'emballage tertiaire est un maillon essentiel de la chaîne logistique, permettant de sécuriser et d'optimiser le transport et le stockage des produits. Grâce à des solutions robustes et fonctionnelles, il contribue à réduire les coûts, à garantir l'intégrité des marchandises et à faciliter leur traçabilité. Les entreprises qui investissent dans un emballage tertiaire de qualité en récoltent les bénéfices, tant sur le plan économique que sur celui de la satisfaction client.

Choisir le bon packaging : critères et impact environnemental

Représentation graphique Choisir le bon packaging : critères et impact environnemental
Le choix du bon packaging est une décision cruciale pour les entreprises, qui doit prendre en compte de nombreux critères. Au-delà des aspects pratiques et économiques, l'impact environnemental est devenu un enjeu majeur. Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à opter pour des matériaux renouvelables ou recyclables afin de réduire leur empreinte écologique.

Les critères de choix du packaging

Plusieurs facteurs sont à considérer lors du choix d'un packaging :
  • La nature du produit : liquide, solide, fragile, périssable...
  • Le mode de transport : routier, aérien, maritime...
  • Les conditions de stockage : température, humidité...
  • La durée de vie du produit
  • Le coût des matériaux et de la fabrication
  • L'impact environnemental
Par exemple, un produit fragile nécessitera un emballage renforcé, tandis qu'un produit périssable devra être conditionné dans un matériau permettant sa conservation. Le choix du packaging doit également tenir compte des contraintes logistiques, comme la résistance aux chocs pendant le transport ou l'optimisation de l'espace de stockage.

L'impact environnemental du packaging

La production d'emballages représente une part importante de l'impact environnemental d'un produit. Selon l'ADEME, en France, les emballages représentent 50% du poids des déchets ménagers. Pour réduire cet impact, les entreprises peuvent agir à plusieurs niveaux :

Réduire la quantité de matériaux utilisés

En optimisant le design du packaging, il est possible de diminuer la quantité de matière première nécessaire. Par exemple, Coca-Cola a réduit de 30% le poids de ses bouteilles en plastique entre 1994 et 2014.

Utiliser des matériaux recyclés ou recyclables

Le recours à des matériaux recyclés permet de réduire l'utilisation de ressources vierges. Quant aux matériaux recyclables, ils peuvent être réintroduits dans le cycle de production après usage. En France, le taux de recyclage des emballages ménagers atteint 68% en 2019, selon Citeo.
Matériau Taux de recyclage en France (2019)
Acier 100%
Aluminium 48%
Papier-carton 61%
Plastique 26%
Verre 85%

Privilégier les matériaux biodégradables ou compostables

Certains matériaux, comme le PLA (acide polylactique) ou le carton, sont biodégradables ou compostables. Ils se décomposent naturellement en quelques semaines ou mois, sans libérer de substances toxiques. C'est le choix fait par de plus en plus d'entreprises, notamment dans le secteur alimentaire.
"Chez Biocoop, 95% de nos fruits et légumes sont vendus en vrac ou dans des emballages compostables." Pierrick De Ronne, Président de Biocoop

Exemples de bonnes pratiques et innovations

  • L'Oréal a développé des flacons de shampoing rechargeables, permettant d'économiser 75% de plastique par rapport à un flacon classique.
  • Nespresso s'est associé à Veolia pour mettre en place une filière de recyclage de ses capsules en aluminium. Objectif : recycler 100% des capsules d'ici 2025.
  • Lush propose des "naked products", c'est-à-dire des cosmétiques solides vendus sans emballage. Une innovation qui a permis à l'entreprise d'économiser 1,8 million de flacons en plastique en 2018.
En adoptant une démarche d'éco-conception, en privilégiant les matériaux recyclés, recyclables ou biodégradables, et en innovant pour réduire la quantité d'emballages, les entreprises peuvent significativement réduire l'impact environnemental de leurs produits. Un enjeu crucial à l'heure où la préservation des ressources et la lutte contre la pollution plastique sont devenues des priorités.